la vie est courbe forme scéniquecréation 2017
« Sur scène, une baignoire, en état de fonctionner. Dedans, un homme, pratiquement dans le même état. Il est en costume zéro pièce, à ce qu’on suppose » (Première didascalie de La Vie est courbe.)
La vie est courbe — Création 2017
d’après la pièce de Jacques Rebotier
Mise en scène : Le Diptyque collectif
Jeu : Anna Agostini et Tessa Bazin
Création lumière et son : Maxime Denis
Production : Le Diptyque collectif
Soutiens : Le Crous de Paris
Partenaires : Anis Gras – le lieu de l’autre, Gare au Théâtre, le Théâtre de la Reine Blanche, les studios de Virecourt, le Théâtre de l’opprimé.
Monologue à deux voix
Une femme (ou bien sont-elles deux?) entre dans sa salle de bains. Dans cet espace intime, seule avec elle-même, elle se lave, joue, chante, rêve, se brosse les dents, se perd dans ses pensées... Ce monologue, transformé ici en «monologue à deux», aborde les thèmes de la solitude, du temps qui passe et de l’identité, tandis que la pensée du personnage dérive au fil de l’eau. Le texte fait entrer le spectateur dans un univers où sons et sens se mélangent. Jacques Rebotier écrit ses pièces comme des partitions, entraînant une approche musicale du texte, questionnant la voix et son utilisation.
Le teaser
Dans l’adaptation proposée ici, ce sont deux comédiennes qui interprètent ce personnage, transformant ce monologue en «monologue à deux». En décidant de mettre la choralité au service de La Vie est courbe, en disant cette pensée à deux voix, cela posait la question de l’identité et du genre : y a-t-il un ou deux personnages ? Se parle-t-il à lui-même ? S’agit-il d’homme(s) ou de femme(s) ?